
Imaginons une situation dans une salle de sport où un groupe d’amis se retrouve pour faire des exercices ensemble. Ils sont tous très motivés et commencent à s’entraîner avec énergie. Après quelques minutes, la chaleur monte et tout le monde transpire. Certains, sentant la chaleur, décident d’ouvrir la porte grande ouverte, allant même dehors pour se rafraîchir.
Dans ce groupe, il y a une personne, appelons-la Sam, qui ressent immédiatement une sensation désagréable. Sam sait que lorsqu’on transpire, il est crucial de ne pas trop s’exposer à des courants d’air froid, car cela peut entraîner des refroidissements ou des inconforts pendant et après qu’on ait transpiré. Il essaie d’expliquer à ses amis que garder la porte ouverte pendant qu’ils s’entraînent n’est pas une bonne idée, mais ils le regardent avec surprise. Pour eux, c’est normal de vouloir aérer la salle. Cependant, il y a une grande différence entre aérer et laisser la porte grande ouverte, ce qui crée une différence de température. Sam se sent alors un peu isolé, comme s’il était le seul à penser que la santé et le confort passent avant tout.
De plus, Sam se souvient des leçons qu’il a apprises en grandissant, où l’on enseigne aux enfants qu’il ne faut pas prendre froid, surtout pendant et après avoir transpiré. Il se sent décalé dans ce groupe qui semble ignorer ces conseils basiques.
Prenons un autre exemple. Imagine un groupe de collègues qui se retrouvent pour un déjeuner. Pendant qu’ils mangent, certaines personnes se mettent à parler très fort et à rire, créant une atmosphère bruyante. Un des collègues, Julia, préfère les discussions plus calmes et réfléchies. Elle se sent mal à l’aise et pense que ce n’est pas normal de déranger les autres autour. Pourtant, ses collègues continuent à crier et à rire sans se soucier de ceux qui pourraient apprécier un moment de tranquillité. Julia se rend compte qu’elle est la seule à ressentir cela, et cela la rend hésitante à exprimer son opinion.
Un troisième exemple pourrait être celui d’un groupe d’amis qui partent en randonnée ensemble. Alors qu’ils s’apprêtent à partir, certains sont très enthousiastes à l’idée de marcher longtemps sans pause. Mais un ami, Alex, sait qu’il est important de faire des arrêts réguliers pour se reposer et s’hydrater, surtout après avoir transpiré. Lorsqu’il suggère de faire une pause, ses amis le regardent comme s’il était trop prudent. Pour eux, il est normal de pousser à fond sans s’arrêter. Alex se sent alors décalé, comme s’il était le seul à penser à la sécurité et au bien-être du groupe.
Dans toutes ces situations, il est essentiel de reconnaître que chacun a des sensibilités différentes. Sam, Julia et Alex montrent qu’il est normal d’avoir des préoccupations qui peuvent sembler étranges aux yeux des autres. Ce n’est pas qu’ils ne s’adaptent pas, mais plutôt qu’ils essaient de protéger leur santé et leur bien-être.
Il est important d’encourager le dialogue. Sam pourrait dire à ses amis : « Je comprends que vous ayez chaud, mais peut-être que nous pourrions aérer pendant une pause intermédiaire ou garder la porte fermée pendant l’entraînement et aérer un peu après, quand nous avons terminé ? Ou ouvrir un peu la porte, ça oui, c’est idéal, ça crée une petite aération, mais pas la porte grande ouverte. » Cela nous permettrait de rester à l’aise tout en profitant de notre séance. De même, Julia pourrait faire part de son souhait d’avoir une discussion plus calme, et Alex pourrait insister sur l’importance de faire des pauses pendant la randonnée.
Ainsi, cher ami, lorsque tu fais face à des situations où tu te sens décalé, rappelle-toi que chaque point de vue est valable. Parfois, une communication ouverte peut transformer une simple activité en une expérience plus agréable et respectueuse des besoins de chacun. Ta voix compte, et il est crucial de partager tes ressentis pour créer un environnement où tout le monde se sent bien.
Il est regrettable que certains restent braqués sur leurs idées, refusant de voir les choses sous un autre angle. Les personnes qui améliorent leur vie sont celles qui font preuve d’empathie et qui prennent en considération les remarques constructives pour en tirer des enseignements. Dans les groupes, il est essentiel que chacun puisse trouver son confort, et ce n’est pas en désignant quelqu’un comme le problème ou en sous-entendant que c’est de sa faute que l’on peut progresser.
Les personnes qui réussissent dans la vie sont celles qui acceptent les remarques constructives et qui cherchent à s’améliorer. En cultivant cette ouverture d’esprit, nous pouvons tous contribuer à créer des environnements où chacun se sent écouté et respecté.
Avec amour, lumière et bienveillance
Iolanda médium